Un jardin extraordinaire



La volonté de la paysagiste en charge de la conception du jardin de Crocoparc a été de créer un endroit où l’on puisse capter la générosité de la nature, se laisser envahir par ses vibrations et les faire résonner en nous. Les espaces végétaux du parc permettent de ressentir tout l’énergie et la force que la nature peut dégager ainsi que son pouvoir magique à nous apaiser.



Ce lieu a pour vocation, l’espace d’un instant, de permettre aux visiteurs de se déconnecter de la réalité et de renouer avec la nature et d’atteindre une certaine sérénité.



Une grande diversité de la flore a été utilisée afin de privilégier le côté esthétique dans un souci d’harmonie. Le but n’a pas été de recréer un biotope naturel, mais de jouer avec les contrastes des feuillages, les couleurs et les textures des plantes.

Les parties maçonnées du jardin ont aussi une grande importance, et leur positionnement dans les différents espaces a été étudié de sorte qu’elles s’intègrent au mieux avec les plantes.



Le public pourra admirer, tout au long des voies de circulation, des plantations originales telles que l’allée de Sanseveria Cylindrica, mais aussi humer de divins parfums distillés par les jasmins, gardénias et autres plantes odorantes. Le jardin a été conçu pour que la floraison soit présente tout au long de l’année et qu’il soit un chatoiement de couleurs, même l’hiver.

Actuellement, la collection compte plus de 300 espèces et variétés de végétaux, le but étant de créer un microclimat qui permettra de la compléter au fur et à mesure.





L’eau est le fil conducteur de la visite, élément vital que partagent plantes et crocodiles. Pour la petite histoire, le chef du village de Bazouré au Burkina Faso où vivent, dans une mare, les crocodiles sacrés, a dit : « Le jour où il n'y aura plus de crocodiles, il n'y aura plus d'eau »



A A CROCOPARC, l’eau est une musique, une belle partition entre le murmure des petites chutes d'eau et le vrombissement de la cascade, accompagnés du chant des oiseaux.